Depuis quelques semaines, le gouvernement a mis l’économie du Québec sur pause. Cette crise de la COVID-19 aura-t-elle un impact sur l’immobilier ?
Les banques centrales et les différents paliers de gouvernement mettent en place plusieurs mesures pour soutenir l’économie et, en temps de crise, l’immobilier demeure une valeur stable.
Après les attentats de New York en 2001 ou la crise financière de 2008, le marché immobilier s’en est très bien sorti. L’impact de la COVID-19 sur l’immobilier est difficile à évaluer, mais on peut présumer qu’il sera semblable aux crises précédentes.
Évidemment, si la situation devait perdurer plus longtemps, nos observations devraient être revues.
La COVID-19 devrait avoir peu d’impact sur l’immobilier résidentiel
Se loger fait partie des besoins de base, et la crise sanitaire ne change rien à cela.
Avant la crise, le taux de chômage était très bas. Ce dernier va assurément augmenter, mais avec la pénurie de main-d’œuvre présente avant la crise, la pression sera ainsi moins forte sur certains secteurs, comme celui de la restauration, de l’hôtellerie, et de la construction, pour ne nommer que ceux-là.
Jumelé à un taux d’intérêt bas, nous croyons que ces facteurs devraient inciter les acheteurs à faire l’acquisition de propriétés.
L’impact de la COVID-19 sur l’immobilier résidentiel devrait être faible en ce qui concerne la valeur des propriétés.
Comme les mesures sanitaires amènent une baisse des nouvelles propriétés mises en vente, il est même possible que cela entraîne une hausse des prix, si le nombre de propriétés sur le marché venait à se raréfier.
Toutefois, plusieurs ménages pourraient reporter l’acquisition d’une propriété due à l’incertitude qu’apporte la crise, alors que d’autres pourraient vouloir se départir d’une propriété devenue trop chère pour leurs moyens. Cela devrait équilibrer le marché.